• Jeunes adultes

    Parce que contrairement à ce que l’on pense parfois, les jeunes aiment encore la lecture, j’ai demandé à mes élèves de choisir quelques romans qui les ont marqués, touchés, interpellés… Voici une liste de 10 livres qui ont fait l’unanimité parmi les 17-18 ans ainsi qu’un coup de cœur que Chloé (18 ans) a souhaité partager avec vous :

     

    Top 10

     

    Malorie Blackman, Entre chiens et loups

    Stephen Chbosky, Le monde de Charlie

    James Dashner, Le labyrinthe

    Joël Dicker, La vérité sur l’affaire Harry Québert

    John Green, Nos étoiles contraires

    Kathrine Kressman Taylor, Inconnu à cette adresse

    Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

    Lois Lowry, Le passeur

    Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l’autre

    Ruta Sepetis, Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre

     

    Le coup de coeur de Quentin (15 ans)

     

    Jeunes adultes

    « Le récit se situe dans un monde dystopique où la population est perpétuellement épiée pour vérifier qu’elle ne trahit pas, même par la pensée, le Parti et son leader Big Brother. Impossible d’échapper à la vigilance constante, comme le promettent les affiches omniprésentes… « Big Brother is watching you »!

    Tout acte politiquement incorrect est perçu et même les pensées sont contrôlées. Tout signe pouvant traduire une pensée dangereuse pour le Parti peut se solder par une arrestation arbitraire et une disparition pure et simple.

    Winston, le personnage principal, rêve qu’un jour tout change et que le peuple renverse Big Brother. Pour ce faire, il tente de rejoindre la Fraternité, une organisation secrète qui lutte contre le Parti.

    J’ai beaucoup aimé ce livre car il nous incite à ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde en ce moment. Et on voit ce qui pourrait nous faire basculer dans le totalitarisme comme par exemple la surveillance accrue des gens et la limitation de libertés au nom de la sécurité, le succès toujours plus grand des extrêmes,…

    Il est situé en 1984 mais est en réalité intemporel par le message qu’il transmet. En anglais, le roman est paru en 1949, mais a été écrit en 1948, ce qui pourrait expliquer le choix de la date, Orwell ayant peut-être tout simplement inversé les deux derniers chiffres (48 → 84). En plaçant l’action du roman à une date aussi proche, on dirait qu’Orwell nous lance un avertissement… Nous devons être vigilants car l’arrivée au pouvoir d’une dictature n’est peut-être pas si lointaine. A nous d’en reconnaître les signes et de les combattre.

     

    De plus l’univers est brillamment imaginé et décrit, ce qui permet de s’immerger dans le récit et de comprendre les tenants et les aboutissants de ce qu’entreprend Winston et tout ce qu’il vit et subit. Au fil du récit, on se prend à croire à la Fraternité et à une révolte possible. »

     

     

     

    Le coup de cœur de Chloé (18 ans)

     

    Jeunes adultesRobert Merle, La mort est mon métier 

     

    « J'ai dû lire ce livre dans le cadre du cours de français et depuis lors, je l'ai relu plusieurs fois. Tout commence de manière banale : Rudolf Lang est un jeune garçon qui reçoit une éducation catholique "normale" pour l'époque. Au fur et à mesure, le lecteur en apprend de plus en plus sur cette personne, pour finalement découvrir le terrible métier que le personnage exerce : commandant du camp d'extermination d'Auschwitz.

    C'est une biographie fictive que nous propose Robert Merle mais qui semble tellement réaliste. La montée dans le parti nazi de Rudolf y est très bien narrée. On trouverait presque, à certains passages, le personnage attachant, même si le fond reste horrible avec des atrocités sous toutes leurs formes. Ce livre m'a totalement bouleversée.

    Depuis ma lecture de ce dernier, je me suis intéressée à cet effroyable événement qu'est la seconde guerre mondiale et plus particulièrement aux cas de Rudolph Höss (dit Lang dans le livre) et d’Heinrich Himmler. « La mort est mon métier » m’a ouvert les yeux sur cette partie de l’histoire. Il est à fois intéressant et passionnant et je n’ai pas pu le lâcher avant la fin. »

     

     


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