• Comme si de rien n'était

    Comme si de rien n'était« On peut tous se rassurer par de petits arrangements avec la vie, avec les erreurs du passé, avec ce que l'on n'aurait jamais dû voir ni même entendre. Mais peut-on indéfiniment faire comme si de rien n'était? »****

    La famille Moreau semble être une famille sans histoire : Bertrand et Adèle sont les heureux parents de Lucas, huit ans, et habitent une maison élégante dans un beau quartier. Dès le prologue, le lecteur sait pourtant qu’il y aura une mort violente dans cette belle maison et que cela finira mal, très mal, avenue des Martourets… Rien ne le laissait présager, pourtant, mais il aura suffi d’un grain de sable pour faire basculer ces existences si ordinaires : le nouveau professeur de solfège de Lucas s’appelle Hugues Lionel et si Adèle ne le reconnaît pas, il est certain, lui, d'avoir déjà rencontré Adèle, au point de l’appeler Marie…

    Ma compatriote Barbara Abel n’a pas sa pareille pour construire, à partir d’existences banales et de personnages ordinaires dans lesquels le lecteur peut se reconnaître, un drame familial qui tient en haleine jusqu’à la dernière page. L’écriture est belle et incisive à la fois, le roman passionnant et sans temps mort : un très bon thriller psychologique que j’ai dévoré en deux jours et que je vous conseille si vous avez aimé « Derrière la haine ».


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