• J'ai dû rêver trop fort

    J'ai dû rêver trop fort"Les plus belles histoires d'amour ne meurent jamais. 
    Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente." ***

    Nathalie est une hôtesse de l’air de cinquante-trois ans, mariée et mère de famille, et mène une existence en apparence calme et rangée. Il y a vingt ans, Nathalie a vécu une histoire d’amour qui ne l’a pas laissée indemne : une relation passionnée, entre Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, avec un jeune guitariste, Ylian. Mais ils ont eu beau faire le serment de ne jamais se revoir, le hasard semble jouer un tour cruel à Nathalie : même enchaînement de destinations, même équipe dans l’avion, les coïncidences n’en finissent pas de s’accumuler, comme si 2019 venait soudain de se fondre avec 1999. Et bien sûr, Nathalie n’a pas oublié Ylian ; quand bien même elle l’aurait voulu, cela aurait été impossible, le lecteur comprendra pourquoi…

    Depuis la découverte de «Un avion sans elle», j’ai lu pratiquement tous les romans de Michel Bussi et je me réjouis toujours de la sortie de l’un d’entre eux. Je ressors cette fois de ma lecture avec un sentiment un peu mitigé et vais tâcher d’expliquer pourquoi.

    Les points positifs tout d’abord : l’auteur a une imagination sans faille, de solides connaissances géographiques, et il nous offre une fois de plus une histoire originale, en partie histoire d’amour et en partie thriller machiavélique. Les pages se tournent très vite, on a envie d’en savoir plus et Michel Bussi parvient à offrir une explication cohérente sans avoir recours à un deus ex machina surnaturel. Quelques références musicales et cinématographiques de qualité («La vie est belle», «Sur la route de Madison») viennent en outre agrémenter l’ensemble.

    Ce que j’ai moins apprécié ? D’une part, l’inégalité du style (certains passages sont très bien écrits, d’autres le sont par contre nettement moins, avec un peu trop d’emphase et de points d’exclamation à mon goût) et d’autre part, certaines invraisemblances qui rendent l’ensemble peu crédible et parfois un peu caricatural.

    J’ai gardé un meilleur souvenir des «Nymphéas noirs» et de «Un avion sans elle» mais il ne s’agit peut-être que d’une récidive de mon syndrome  «Joël Dicker» (dont j’ai adoré Québert et détesté Stéphanie Mailer). Mais c’est peut-être moi qui deviens la Tatie Danielle des blogueuses littéraires et je suis certaine que le nouveau Bussi plaira à un grand nombre. A vous de vous forger votre propre opinion… J 

    Du même auteur:

    Rien ne t'efface

     


  • Commentaires

    1
    Marc
    Dimanche 31 Mars 2019 à 22:21

    Bonjour Pascale,

    J'ai bien apprécié ce livre. (C 'est marrant, je constate que je l'ai terminé ce matin alors que nous étions en plein vol). 

    Ce qui m'a amusé, c'est aussi d'aller regarder sur internet les différents endroits où il entraine ses personnages. Voir les peintures de Barrio Logan(toutes ces couleurs !)  ou certains bâtiments de Barcelone, les rues, les statues vivantes, etc.

    Je ne connaissais pas.

    Pour YL la fin est apothéose, je trouve.

    Marc 

      • Lundi 1er Avril 2019 à 18:47

        Contente que vous ayez apprécié la lecture smile j'aurais peut-être dû avoir moi aussi la curiosité d'aller voir les endroits décrits... Cela ne m'empêchera pas de lire le suivant mais je suis restée sur ma faim... Bonne soirée !

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