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    The DryExcellent premier roman *****

    Victorian's Premier Literary Award

    Parution en français: 11 janvier 2017

    Ce premier roman de Jane Harper avait fait l’objet d’un concert de louanges, ce qui peut provoquer de grandes espérances ensuite déçues, mais tel ne fut pas le cas. L’auteur a déjà la maturité d’un écrivain accompli et l’on ne peut qu’espérer que de nombreux autres romans suivront, tant celui-ci est une réussite à tous points de vue.

    Le titre «The Dry » (en français, « Canicule ») fait référence à la terrible sécheresse qui sévit dans une petite communauté rurale australienne, Kierrawa, mais également à l’atmosphère de plus en plus étouffante au fil du récit. L’auteur parvient à créer une ambiance oppressante, aux sens propre et figuré, qui m’a un peu rappelé celle du « Go-Between » de L.P. Hartley.

    Les premières phrases harponnent déjà le lecteur : « It wasn’t as though the farm hadn’t seen death before, and the blowflies didn’t discriminate. To them there was little difference between a carcass and a corpse”. Un triple meurtre/suicide secoue la petite ville et provoque le retour d’Aaron Falk, devenu policier, vingt ans après son départ forcé de Kierrawa. Il y a vingt ans, un autre drame avait bouleversé les habitants: la disparition d’Ellie Deacon, âgée de seize ans. Point commun entre ces deux drames : Luke Hadler, à l’époque ami d’Aaron…

    «The Dry » s’articule autour d’un double mystère qui nous sera révélé peu à peu –le récit présent étant interrompu par la narration, sous différents angles, des faits du passé-, l’impression laissée au lecteur par le tableau final étant celle d’une tristesse profonde et d’une douce mélancolie.

    Alliant à la fois le dépaysement des paysages australiens et un suspense qui va crescendo, « The Dry » est un premier roman très accompli et je vous le recommande… chaleureusement smile

     

     

     

     

     


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    Un fragile espoirLa boîte de Pandore *****

    La lecture de "A Shadow Year" ("La maison du lac") m'avait donné envie de découvrir le roman précédent d'Hannah Richell, "Secrets of the Tides" ("Un fragile espoir") et je n'ai pas été déçue par cette lecture touchante d'un drame familial.
    Il y a de nombreuses années, la famille Tide a été déchirée par un événement tragique dont personne n'est sorti indemne. Hannah Richell oscille habilement entre le présent des différents protagonistes, famille maintenant éclatée dont la cohésion n'a pas survécu à la tragédie, et le passé, où le quotidien de gens ordinaires va lentement se transformer en enfer pour chacun d'entre eux, et ce pour différentes raisons qui se dévoileront progressivement au fil de la narration. Le puzzle des événements va prendre forme peu à peu, éveillant à plusieurs reprises un sentiment d'horreur et de tristesse chez le lecteur au fur et à mesure que la boîte de Pandore libère ses maux et ses secrets.
    "Secrets of the Tides" est une histoire familiale de tragédie, de rancoeurs, de pardon et de rédemption, servie par une écriture fluide et des personnages consistants et réalistes dans leurs faiblesses et leurs peines. Une lecture très plaisante que je vous recommande vivement.


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    Secrets of theTidesLa boîte de Pandore *****

    La lecture de "A Shadow Year" ("La maison du lac") m'avait donné envie de découvrir le roman précédent d'Hannah Richell, "Secrets of the Tides" ("Un fragile espoir") et je n'ai pas été déçue par cette lecture touchante d'un drame familial.
    Il y a de nombreuses années, la famille Tide a été déchirée par un événement tragique dont personne n'est sorti indemne. Hannah Richell oscille habilement entre le présent des différents protagonistes, famille maintenant éclatée dont la cohésion n'a pas survécu à la tragédie, et le passé, où le quotidien de gens ordinaires va lentement se transformer en enfer pour chacun d'entre eux, et ce pour différentes raisons qui se dévoileront progressivement au fil de la narration. Le puzzle des événements va prendre forme peu à peu, éveillant à plusieurs reprises un sentiment d'horreur et de tristesse chez le lecteur au fur et à mesure que la boîte de Pandore libère ses maux et ses secrets.
    "Secrets of the Tides" est une histoire familiale de tragédie, de rancoeurs, de pardon et de rédemption, servie par une écriture fluide et des personnages consistants et réalistes dans leurs faiblesses et leurs peines. Une lecture très plaisante que je vous recommande vivement.


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    La maison du lacRécit mélancolique et touchant *****

    "A lake is the landscape's most beautiful and expressive feature. It is earth's eye; looking into which the beholder measures the depth of his own nature." (Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l'œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature.)
    C'est par cette citation extraite de "Walden" de Henry David Thoreau que commence "The Shadow Year" ("La maison du lac"), un roman mélancolique empreint de l'atmosphère désolée d'un cottage perdu dans la région de Peak District. Lila, jeune femme brisée par l'événement tragique qu'elle vient de vivre, reçoit ce cottage en héritage et saisit l'opportunité qui lui est ainsi donnée de s'isoler pour tenter de se reconstruire, loin de sa vie londonienne et au coeur de la nature. Parallèlement à ce récit, le lecteur est emmené dans ce même cottage au début des années 80, lorsque cinq jeunes diplômés sans réelles perspectives décident de s'y installer en communauté pour un mode de vie simple et idéal, sans contraintes sociales et au contact des éléments naturels. Les points de vue de Lila (pour le présent) et de Kat (pour les années 80) sont présentés en alternance, assurant ainsi l'intérêt permanent du lecteur.
    Au fil du récit, le lien entre les deux histoires et leurs personnages respectifs est dévoilé peu à peu, dressant un triste tableau de trahisons, de relations blessantes, d'idéalisme fracassé sur la réalité du quotidien. Les indices sont révélés de manière graduelle et intelligente, assurant au lecteur une découverte progressive de ce qui s'est passé trente ans auparavant, avec en point culminant un épilogue glaçant qui éclaire le mystérieux prologue. C'est au bord de ce lac que la nature, parfois très sombre, de chacun se révèle et que la citation de Walden prend tout son sens.
    Une lecture agréable qui donne en outre envie de découvrir le précédent roman d'Hannah Richell, "Secrets of the Tides".


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    The Shadow YearRécit mélancolique et touchant *****

    "A lake is the landscape's most beautiful and expressive feature. It is earth's eye; looking into which the beholder measures the depth of his own nature." (Un lac est le trait le plus beau et le plus expressif du paysage. C'est l'œil de la terre, où le spectateur, en y plongeant le sien, sonde la profondeur de sa propre nature.)
    C'est par cette citation extraite de "Walden" de Henry David Thoreau que commence "The Shadow Year" ("La maison du lac"), un roman mélancolique empreint de l'atmosphère désolée d'un cottage perdu dans la région de Peak District. Lila, jeune femme brisée par l'événement tragique qu'elle vient de vivre, reçoit ce cottage en héritage et saisit l'opportunité qui lui est ainsi donnée de s'isoler pour tenter de se reconstruire, loin de sa vie londonienne et au coeur de la nature. Parallèlement à ce récit, le lecteur est emmené dans ce même cottage au début des années 80, lorsque cinq jeunes diplômés sans réelles perspectives décident de s'y installer en communauté pour un mode de vie simple et idéal, sans contraintes sociales et au contact des éléments naturels. Les points de vue de Lila (pour le présent) et de Kat (pour les années 80) sont présentés en alternance, assurant ainsi l'intérêt permanent du lecteur.
    Au fil du récit, le lien entre les deux histoires et leurs personnages respectifs est dévoilé peu à peu, dressant un triste tableau de trahisons, de relations blessantes, d'idéalisme fracassé sur la réalité du quotidien. Les indices sont révélés de manière graduelle et intelligente, assurant au lecteur une découverte progressive de ce qui s'est passé trente ans auparavant, avec en point culminant un épilogue glaçant qui éclaire le mystérieux prologue. C'est au bord de ce lac que la nature, parfois très sombre, de chacun se révèle et que la citation de Walden prend tout son sens.
    Une lecture agréable qui donne en outre envie de découvrir le précédent roman d'Hannah Richell, "Secrets of the Tides".

     


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