• Duplicity

    DuplicityUn délicieux moment de lecture pour les amateurs de thrillers psychologiques ****

    De nombreux romans de ce genre, encensés par la critique, se révèlent au final décevants car très ordinaires, avec un prétendu « twist-that-you-won’t-see-coming » qu’un lecteur un peu averti aura deviné très vite. Tel n’est pas le cas ici : Sibel Hodge nous emmène dans une histoire captivante et a réussi à me surprendre, alors que je suis férue de thrillers psychologiques.

    Max et Alissa Burbeck sont jeunes, beaux, riches et ils s’aiment (rassurez-vous, c’est tout pour la partie cliché), jusqu’à ce que le meurtre de Max, dans leur propre maison, vienne mettre un terme brutal à ce tableau digne d’un roman Harlequin. Alissa parvient quant à elle à s’échapper, ce qui laisse perplexe le policier Warren Carter alors que son supérieur pense avoir bouclé l’enquête: pourquoi Alissa a-t-elle été épargnée et est-elle vraiment la veuve éplorée, douce et gentille, que chacun se plaît à décrire ?

    Je ne peux en dire plus de l’intrigue car il vaut mieux vous laisser emporter au fil des pages et des surprises que l’auteur nous réserve. Le suspense est assuré par une alternance des narrations : le point de vue du détective et celui d’un mystérieux personnage, « The Other One », qui revient sur son enfance traumatisante dans une ferme, aux mains d’un père bourreau, et dont nous n’apprendrons l’identité que plus tard.

    Ma seule réserve concerne l’une ou l’autre coïncidence qui nécessiteront une certaine dose de « suspension of disbelief » chez le lecteur mais ceci mis à part, « Duplicity » contient tous les ingrédients que j’aime trouver dans une enquête policière : une lecture fluide, suffisamment de suspense pour que la manne de linge à repasser devienne résolument antipathique, un aspect psychologique bien présent (le deuil qu’essaie vainement de gérer Carter, la souffrance de « the other one » et sa compassion envers les seuls êtres proches, les animaux)… et enfin, des pages finales qui se tournaient littéralement toutes seules.

    Un roman bien construit et très agréable à lire, un "beach book" dans le sens le plus positif du terme, à emporter en vacances sans hésiter smile

     

     


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