• Danse d'atomes d'or

    Danse d'atomes d'or«C’est aussi un roman sur le tourbillon qu’est une passion amoureuse. Sur la toute-puissance du désir. C’est une histoire romantique parce que tout y est sincère et romanesque, parce que tout y est vrai. Je mentirais si je disais que ce roman n’est pas autobiographique. Un jour, j’ai rencontré une femme dont je suis tombé passionnément amoureux. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé ensuite. Voici l’histoire de cet amour.» *****

    C’est ainsi qu’Olivier Liron nous parle de son premier roman, «Danse d’atomes d’or» (mmm, ce titre…). Une histoire d’amour, bien sûr, dont le narrateur, O., s’éprend d’une jeune femme, Loren, rencontrée chez des amis. Loren est une jeune acrobate de cirque, vive et fantasque, avec qui O. vit une relation passionnée, charnelle et poétique à la fois. Mais voilà, les histoires d’amour finissent mal en général (air connu) et Loren disparaît sans laisser de traces. Ce n’est que bien plus tard, dans le petit village normand de Tombelaine, qu’O., inconsolable, apprendra la vérité…

    Une histoire en apparence banale mais magnifiée par la plume d’Olivier Liron : une écriture fluide, pleine de force et de poésie, qui lui permet de revisiter avec brio le mythe d’Orphée et Eurydice. De l’originalité, un brin de fantaisie voire même de folie, et surtout ces phrases si belles et si justes qui semblent sorties de nulle part : l’expression de la souffrance («La tristesse c’est ça, avoir épuisé toutes les façons possibles de parler aux absents», «La vraie douleur, c’était l’indifférence progressive à la douleur») ou encore de l’absence («Je t’ai cherchée. Partout. A tous les étages de la mémoire et du réel. Dans tous les recoins de l’errance et du vertige. Je t’ai cherchée jusqu’à en perdre l’équilibre. Je t’ai cherchée sur le fil des jours.»).

    «Danse d’atomes d’or» est un roman plein de tendresse et de sensibilité, une ode également à la vie, au soleil, à la poésie et à l’amour fou, celui pour lequel on peine à trouver les mots : «Je pensais à ta joie, à ta beauté, à ces moments que tu m’avais offerts. Et il faudrait pouvoir dire la grâce, trouver une image, mais la grâce est trop pauvre pour se lover dans une image, trop légère pour cela, trop brûlante pour cela, la grâce se peut à peine éprouver <…>».

    Un univers et un talent littéraire à découvrir sans hésiter…

     

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